☕☕ Dimanche matin à la terrasse d’un café, deux amis discutent :
« – Alors, comment ça se passe pour toi le business ? Pas trop stressé par ce contexte ?
– Comme tout le monde, c’est compliqué mais je fais avec ! J’agis là où je peux, selon les sujets, les enjeux et les priorités…
– Dis donc, quel recul ! Comment tu fais ?
– En fait… A toi je peux le dire : je me fais accompagner.
– Accompagner ?! C’est-à-dire ?
– J’ai fait appel à un coach récemment et cela m’aide beaucoup.
– Toi ?! t’as un coach ?
– Ben oui, pourquoi ?
– Je ne sais pas… A vrai dire, j’ai du mal à voir ce que c’est qu’un coaching, en quoi cela peut t’aider et puis surtout, je ne saurais pas comment le choisir ! » 🤷♀️
Avouez… Ce sont des questions que vous vous posez aussi sur le coaching !
1- Qu’est-ce que le coaching ?
2- Comment choisir son coach ?
3- Existe-t-il plusieurs types de coachings ?
4- Comment un coach peut-il garantir le cadre de son action ?
5- En quoi la posture du coach facilite son accompagnement ?
6- Quels outils peuvent être mis au service du coaching ?
👉 Nous vous proposons une série d’articles inspirés de faits réels, une occasion pour nous, coachs professionnels certifiés, de vous en dire plus sur notre métier, sur le regard que nous portons dessus, sur notre pratique et notre façon de sécuriser et d’encadrer nos accompagnements.
Dans notre premier article, paru en juillet dernier, nous répondions à la question « Qu’est-ce que le coaching ? ».
Poursuivons donc avec la seconde question :
Comment choisir son coach ?
Comme dans beaucoup de domaines, il existe plusieurs chemins pour atteindre un objectif. Notre chemin, chez Humanae, n’est donc pas l’unique manière de procéder, « la méthode ultime », mais c’est celle qui nous caractérise et nous représente en qualité de coachs.
Nous l’avons dit dans notre article précédent, le terme de « coaching » est galvaudé, détourné, déformé et appliqué à des approches et des contextes très différents.
Par chance (et à force de travail pour ces professionnels !), le domaine du coaching tend à se professionnaliser, notamment grâce à des acteurs comme les fédérations professionnelles telles que l’EMCC, la SF COACH ou l’ICF.
Ces fédérations ont permis la mise en place de référentiels communs, de chartes de déontologie et d’un cadre éthique sur lequel s’appuyer. Ce cadre est indispensable pour sensibiliser le grand public autour d’une pratique qui n’est pas sans risques pour la santé mentale de personnes qui traversent des phases complexes, de fragilité ou de doute.
Se rapprocher d’un coach affilié à l’une de ces fédérations est donc une première étape de validation de son profil, car cela garantit la mise en œuvre d’un accompagnement pensé au sein d’un cadre éthique et déontologique et construit avec des outils validés par une communauté de professionnels.
Enfin, n’hésitez pas à rencontrer plusieurs coachs (on appelle ça la phase de « shopping » !) : interrogez-les sur leurs expériences professionnelles antérieures, leur formation initiale, demandez-leur pourquoi et comment ils sont devenus coachs. Est-ce qu’ils/elles jouent le jeu d’une supervision régulière de leur pratique ?
Une fois ces éléments validés, c’est aussi (surtout ?) une affaire de rencontre ! Vos échanges doivent pouvoir être sincères, et vous devez avant tout vous sentir à l’aise avec lui/elle.
Dans nos prochains articles nous vous expliquerons :
- quels sont les types de coaching
- comment un coach peut garantir le cadre de son action
- en quoi la posture du coach facilite son accompagnement
- quels outils peuvent-être mis au service du coaching et surtout ce que nous entendons par outils dans le coaching.
Alors à très vite pour la suite 😊
Laetitia NICAISE
