Un sujet souvent présent pour les personnes accompagnées en coaching, outplacement individuel ou collectif (reclassement), bilan de compétences, est le sujet du manque de confiance en soi.
En effet, notamment lors de phases de bilan, réflexions, transitions professionnelles, est assez fréquemment présent ce ressenti ; espace souvent inconfortable, « règle » parfois perçue comme inamovible ; pour certain.e.s , passagère, pour d’autres familière.
Les activités d’accompagnement professionnel visent à permettre à une personne de renouer avec ses capacités, sa dynamique de choix, de passer aux manettes, de (re)devenir acteur.trice. Les processus sont divers, mais consistent souvent à respécifier des situations, clarifier le vécu, discerner, comprendre, intégrer.
Comme pour l’ensemble des sujets, mais finalement encore plus celui-ci, il est donc très important de sortir de la tentation de la généralité « le manque de confiance en soi » pour se poser une question : ce potentiel manque de confiance en soi est-il continu, global, avec tout le monde et tout le temps ? ou bien y a-t-il des moments, de situations, des activités, où cela n’est pas le cas. Y a-t-il des personnes avec qui cela n’est pas le cas ?
Questionner.
Nous parlerons de spécifier le sujet, de le ramener dans le réel de situations concrètes. Du vécu. Commencer ainsi à sortir de croyances sur soi, sur les autres, pour ramener un contexte, une situation, des personnes. (Ré) activer sa pensée.
Passer de « l’inconditionnel » global du manque de confiance en soi, au « conditionnel » situationnel, spécifique. Sur quel sujet et dans quelles circonstances.
De pouvoir faire le tri entre ce qui m’appartient, ce que je projette potentiellement sur l’autre, sur la situation, sur la relation, et ce qui ne m’appartient pas.
Faire le tri entre le vécu d’une expérience potentiellement difficile et d’autres abouties. Clarifier.
« Dé généraliser ».
Restaurer la confiance en soi consiste donc souvent à retrouver sa capacité à lire une situation, à en clarifier les éléments, activer sa propre capacité à élaborer, réfléchir, comprendre, activer de nouveaux chemins de comportements, de choix et de décisions.
Ce mécanisme de remobilisation de pensée est un chemin de reconnexion à soi, pour pouvoir émerger à de nouvelles options, que cela soit relationnelles, situationnelles, de trajectoires et choix..
Restaurer la capacité à dire oui. Ou non. Faire des choix. Professionnels.
Pour soi.
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